Le changement climatique est un problème où tout le monde a le devoir d’agir maintenant ! Les pays riches ont contribué largement à la dérive du taux de CO2 dans l’atmosphère. Un taux qui semble inarrêtable et pourtant. L’Homme possède tout pour inverser la tendance : l’intelligence et la volonté. L’avenir ne tient qu’à lui.
Changer nos modes de transport
Les transports sont sans conteste l’une des principales pollution. Nous utilisons beaucoup trop l’automobile pour nos déplacements alors que nous pourrions utiliser des moyens alternatifs non polluants comme le vélo.
Le mode de vie qui nous a été inculqué par le gouvernement, les médias ou l’école pousse la plupart d’entre nous à habiter loin de notre lieu de travail. Selon l’INSEE 73% des gens habitent dans une commune autre que leur lieu de travail et ont une distance de 25,9 km en moyenne à parcourir (Source : DADS 2004, Insee). Il est intéressant de noter qu’il y a plus d’emplois que de résidants en zone urbaine et inversement en zone rurale. La valeur médiane de la distance est 8 km; 50% des salariés habitent à moins de 8 km de leur lieu de travail.
Afin de réduire cet écart, il est donc indispensable de rapprocher les employés des emplois en les centralisant en zones urbaines. Ainsi il deviendra possible de se déplacer facilement avec des transports verts comme le vélo.
Car utiliser un véhicule thermique est une succession de pollution : déforestation de forêts vierges, plantation de palmier (huile de palme) ou de colza pour le “bio” carburant essence et diesel, transport maritime des huiles par supertankers, raffinage des hydrocarbures, puis combustion dans les moteurs et dégagement de CO2. Par la même occasion, les forêts vierges rasée ne peuvent plus capter le CO2 dégagé, il se cumule donc dans l’atmosphère.
Le tourisme est aussi une activité détruisant la planète. La pollution extrême du kérosène des avions et du fioul lourd des navires sont extrêmement préoccupants. Le tourisme local doit être une priorité ou bien il faut utiliser le train pour parcourir des distances importantes.
Manger autrement : Végétarien et végane
La nourriture est un deuxième point INDISPENSABLE pour sauver la planète ! Les habitudes de manger de la viande (bétail ou poisson) doivent changer. Les lobbies et notre éducation nous ont dit qu’un plat se fait forcément avec de la viande. Hors, l’Homme est omnivore et il est tout à fait possible de manger que des végétaux sans en mourir ! La capacité de l’Homme à adapter sa nourriture lui aura permis de traverser des millénaires et être toujours vivant.
On estime que la pollution liée à l’élevage de bétail pour l’abattoir et nos assiettes représente 50% de la pollution atmosphérique. En effet, pour nourrir le bétail il est nécessaire d’avoir des surfaces pour cultiver les céréales et le foin qui les nourriront. Ces surfaces agricoles, au lieu d’être des forêts sont éprouvées par l’agriculture intensive et les produits phytosanitaires. Ces produits seront par la suite ingérés par le bétail et par l’Homme… Puis le bétail a besoin de surface pour se nourrir à la belle saison et de beaucoup d’eau !
Tout cela mis bout à bout : surface de culture, surface de pâturage, volume d’eau, et dégazage de méthane des ruminants et surtout les vaches et bœufs sont une catastrophe.
L’Homme doit donc changer ses habitudes et manger à au moins 90% des repas des plats végétariens ou véganes.
Les millions d’hectares ainsi épargnés pour nourrir des bêtes pourront servir à nourrir directement l’Homme et à recréer de la forêt. Le taux de CO2 pourra alors arrêter d’augmenter et de commencer sa décroissance
Acheter le juste nécessaire et localement
La consommation de biens exotiques n’est plus tenable. L’Homme soit se contenter d’achat local et utile.
La mangue, l’ananas, la banane, la papaye, la cranberry, l’avocat d’amérique du sud… autant de fruits que nous retrouvons facilement dans les supermarchés européens. Hors ces fruits proviennent en moyenne à 15’000 km du lieu de consommation ! L’impact est le même que les carburants avec la disparition des forêts tropicales et de la pollution des transports maritimes et aérien.
Pourquoi ne pas s’en passer et manger exclusivement des fruits et légumes de saisons et du pays dans lequel nous vivons ou avec un maximum de 1’500 km du lieu de consommation ? L’acheteur a son mot à dire en stoppant ces achats car les centrales d’achats des centres commerciaux ne cherchent uniquement les bénéfices pour les actionnaires. Le citoyen a le pouvoir de faire changer les choses par ses achats mais aussi en s’engageant auprès des institutions pour les faire bouger dans le bon sens.
Les achats doivent être réfléchis afin d’estimer l’impact écologique induit par l’achat du produit et aussi se demander si l’achat sera util à ma vie.
L’Homme a le pouvoir pour lutter contre le changement climatique. Il n’est pas question d’argent mais de volonté face à l’état d’urgence climatique et environnemental que nous vivons.