Faut-il se méfier des compléments alimentaires ?

avec ça pas besoin de compléments alimentaires

Le marketing autour des compléments alimentaires vise à promouvoir des produits 100% naturels et sans danger pour la santé. Toutefois, si la composition de ces pseudo-traitements contre l’obésité, l’impuissance ou la fatigue possèdent effectivement une composition à base de plantes, les dangers sur la santé existent bel et bien. Faut-il se méfier des compléments alimentaires ? Faisons le point.

La réglementation des compléments alimentaires

De nombreux accidents ont été constatés, à la suite d’une prise de compléments alimentaires. En effet, ces produits possèdent des effets indésirables sur le foie, peuvent entraîner des allergies et contiennent parfois des composants dangereux. Néanmoins, la législation de ces produits est loin d’être aussi stricte que la législation réglementant les médicaments. De ce fait, de très nombreux compléments alimentaires arrivent sur le marché chaque année, sans avoir fait l’objet de véritables examens.

Les contre-indications méconnues et interactions

En raison du peu de tests réalisés sur ce type de produit, les contre-indications sont généralement mal ou peu connues. D’autre part, les fabricants ne mentionnent pas toujours les interactions, ayant des conséquences graves, avec d’autres traitements médicamenteux. Aussi, il n’est pas rare de constater des lésions du foie ou d’autres problèmes de santé tout aussi importants, notamment des carences.

Compléments alimentaires et carence en sels minéraux

Les carences en sels minéraux sont engendrées par les compléments alimentaires composés de plantes laxatives, utilisées pour leur action très puissante sur le transit. Toutefois, ces composants, s’attaquent à la flore intestinale, irrite les parois de l’intestin et engendre un manque en sels minéraux, indispensables à l’organisme.

Alors, faut-il se méfier des compléments alimentaires ? Si certains d’entre eux sont inoffensifs, d’autres doivent faire l’objet d’une attention toute particulière. Aussi, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.